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Mystérieux crânes allongés

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J’ai visité le musée National d’archéologie de Lima ainsi que celui d’Ica. Ce qui m’a principalement intéressé c’était les crânes allongés.

Il est bien connu que la plupart des cas d’allongement du crâne sont le résultat de la déformation crânienne volontaire, technique d’aplatissement de la tête, dont le crâne est délibérément déformé en appliquant une force contraignante sur une longue période de temps. Elle est habituellement réalisée en liant la tête entre deux morceaux de bois, mais une autre méthode utilisant des cordes et du tissu fortement comprimé a existé aussi dans certains endroits du monde (car cette méthode est mondiale (!) et très ancienne : du néolithique au minimum… et encore très récemment historiquement !).

C’est aussi une méthode très dangereuse pour l’enfant, avec des pertes (décès) estimées entre 30 et 50 % (la grosse question est le pourquoi de cette pratique millénaire) !

Cependant, alors que la déformation crânienne modifie la forme du crâne, elle n’altère pas son volume, son poids ou autres éléments qui sont caractéristiques d’un crâne humain normal. Hors sur les crânes des Paracas, la position du foramen magnum est complètement différente de celui d’un être humain normal, il est également plus petit, ce qui se prête à notre théorie selon laquelle ce n’est pas des déformations par des bords de berceaux, cela est génétique.

Selon des dernières analyses ADN datant de 2016, les trois échantillons de cheveux restants ont tous montrés un haplotype (groupe de population génétique) de H2A, qui se trouve le plus souvent en Europe orientale (de l’Est), et à une fréquence faible en Europe occidentale (de l’Ouest). La poudre d’os du crâne le plus allongé a été testée comme venant du T2B, qui est originaire de Mésopotamie et ce qui est maintenant la Syrie, essentiellement du cœur du « croissant fertile ». « Cela réécrit l’histoire telle que nous la connaissons ».

Les résultats sont également compatibles avec le fait que bon nombre des crânes des Paracas contiennent encore des traces de cheveux roux, une couleur qui n’est pas nativement trouvée en Amérique du Sud, mais est originaire du Moyen-Orient et d’Europe.

Je ferais certainement un autre article dans le futur pour compléter celui-ci et notamment faire part des théories plausibles.

Pour plus d’informations : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/cranes-allonges-et-paracas-de-nouvelles-analyses-adn.html

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